Carnet

Partager sur :
Vue 429 fois
18 août 2021

Portraits Institut Mines-Télécom Business School - Portrait d’Ivan Massonnat (IMT-BS 1995), Partner chez PAI Partners

Grégoire Despres, Alexandre Paris et Guillaume Hummel (étudiant IMT-BS) à la rencontre d’Ivan Massonnat (IMT-BS 1995), Partner chez PAI Partners

 

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis diplômé d’Institut Mines-Télécom Business School en 1995. Après une classe préparatoire math sup et math spé, j’ai suivi un double cursus durant mon année de maîtrise en sciences de gestion, en partenariat avec l’université d’Evry. J’avais en tête l’idée de ne pas intégrer une formation exclusivement tournée autour des sciences. 

J’appréciais particulièrement la technologie tout en ayant la chance d’être issu de la génération qui a découvert internet. Pour l’anecdote, quand je venais d’arriver sur le campus en 1992, il existait l’association appelée “Internet” qui s’en occupait. Durant cette année, l’Internet n'intéressait pas le grand public. C’était des terminaux qui ne possédaient pas d’interface graphique...un vrai réseau universitaire. Au fur et à mesure, NCSA Mosaic et l’invention du protocole du web ont fait émerger la création du World Wide Web

C’est à ce moment que j’ai réalisé que ma scolarité était véritablement unique, pour ne pas dire « magique ». En effet, j’ai vécu la transition où nous passions d’un monde où internet était uniquement réservé aux geeks, à un autre où l’outil technique était devenu facilement utilisable et accessible. En voyant toutes ces transformations, j’ai été bluffé. En sortant de l’école, je tenais à travailler dans le secteur. C’est la raison pour laquelle ma dernière année a été orientée autour de la technique. L’objectif était de maîtriser internet afin d’essayer de l’intégrer à l’entreprise.

Ce stage s’est déroulé au sein de Paribas, avant sa fusion avec BNP. Il s’agissait d’une entreprise intéressante, tournée vers l'international, ce qui se traduisait au travers des activités de marché. Il était difficile d’identifier des entreprises françaises dans ce type de secteur. En plus de mon stage, j’ai dû faire mon service militaire, pendant lequel j’ai pu continuer à travailler avec Paribas. Je suis très reconnaissant, car c’est la banque qui m’a donné mon premier boulot. A ce moment, l’entreprise cherchait à intégrer internet et ils avaient créé un poste intitulé “architecte internet”, rattaché au pôle informatique du groupe. C’est ainsi que je suis devenu un peu “monsieur internet”. Pour rappel, il est bon de se souvenir que par le passé, les réseaux n’étaient pas interconnectés et que les banques se méfiaient de l’émergence de ces technologies. Ces entreprises percevaient internet comme le monde des pirates, estampillé underground

En 1996, j’ai donc été recruté pour une mission technique, étant donné qu’il fallait imaginer les architectures qui permettaient de maîtriser la technologie et de l’intégrer au réseau de la banque. A ce moment, nous commencions à utiliser la messagerie. Néanmoins, tout le monde n’avait pas d’outil de messagerie. Paribas était la première banque française à disposer d’un site web, malgré le fait que ce soit une banque d’affaires et non de détail. Je me souviens que le site web avait été réalisé en local, sans avoir été connecté au réseau de la banque et se trouvait sur un serveur identifié, relié par modem. Quelle époque !

 

Au début de ma carrière, j’avais développé une véritable passion pour la révolution technologique à l’œuvre. La banque m’avait envoyé plusieurs mois à New York avec l’objectif d’implémenter la technologie internet pour ses activités américaines. Par la suite, je me suis déplacé en Asie et Paribas m’a finalement localisé à Londres, ville dans laquelle se trouvait l’essentiel des activités de marché (les plus « demandeuses » d’internet). Pendant cette révolution internet, tout était passionnant en fait, de la musique aux vidéos sur internet, c’était une époque très excitante ! Au fur et à mesure, les frontières entre le monde de l’informatique et celui du business commençaient à être beaucoup plus floues. Étant perçu comme une personne technique, j’ai saisi ma chance en allant au contact des équipes dites “métiers”. J’y ai beaucoup appris et je trouve que j’ai eu de la chance, car, sans cette période d’exubérance, je n’aurais jamais pu me rapprocher à ce point des lignes métiers.


Comment êtes-vous passé de la technique au capital-investissement chez PAI ?

J’ai eu alors une opportunité unique, celle de rejoindre la ligne de métier liée aux activités d’investissement pour compte propre, qui s’appelait Paribas Affaires Industrielles ou PAI. Il s’agissait d’une équipe gérant un portefeuille de participations européennes qui comprenait des participations au sein de moyennes et de grandes entreprises et un peu de capital risque. Par exemple, Paribas fut l’actionnaire fondateur de Bouygues Telecom, l’actionnaire de référence de RTL Group pendant 50 ans, même chose pour Eiffage ou encore Publicis. Le portefeuille était très diversifié, tenu par une équipe de 30 personnes qui réalisait chaque année une part impressionnante des résultats de la banque. Dans les années 1990, cette ligne de métier s’est progressivement intéressée au capital risque ainsi qu’à la thématique du financement de la technologie. J’étais identifié comme une personne qui maîtrisait la technologie internet et c’est pourquoi les équipes d’investissement m’ont donné l’occasion, assez unique, de passer de l’informatique à l’une des lignes de métier les plus prestigieuses de la banque. Avec ma femme, nous avions bien conscience que c’est le genre d’opportunité qui se présente qu’une fois dans la vie. Par conséquent, nous avons accepté et nous sommes revenus à Paris. Pour l’anecdote, ce changement s’est déroulé en 2000, au même moment où la « bulle internet » explosait. Tous les derniers arrivants ont subi de plein fouet cette explosion, ce qui représentait un cataclysme. Ce fut une période où il fallait remettre tous les compteurs à zéro et revoir les fondamentaux.

J’ai commencé mon nouveau métier dans le capital investissement en pleine crise. Généralement, il est communément admis que le dernier arrivé est le premier sorti. J’ai eu la chance que ce ne soit pas le cas. En effet, nous étions une trentaine d'investisseurs, dont une dizaine faisait du capital risque, mais aucun ne possédait les compétences techniques que j’avais. J’ai donc été conservé au sein des équipes. Au global, PAI a voulu alors se recentrer sur sa stratégie de prédilection : l’investissement de contrôle ou Leverage buy-out (LBO), ce qui m’a donné l’opportunité d’évoluer dans ce métier. 


En quoi consiste le capital investissement ? Quel est votre rôle en tant que Partner chez PAI Partners ?

Le capital investissement consiste à prendre des participations au sein d’entreprises non cotées, sous différentes formes possibles. 

Concernant le capital risque, le fonds intervient très tôt au sein d’une entreprise jeune, en prenant une part minoritaire. Cette démarche permet notamment aux fondateurs de rester à la tête de l’entreprise et d’en garder le contrôle. 

Pour le LBO, la fonds rachète des entreprises provenant typiquement de secteurs traditionnels, considérées comme peu risqués. Les opérations sont prises avec effet de levier, c'est-à-dire que le fonds va prendre le contrôle et constituer un tour de table dans lequel il lèvera de la dette. Les business models doivent être matures pour que les opérations soient prévisibles au maximum. Cette activité, qui a commencé à croître durant les années 2000, est très performante, et repose sur l’alignement d’intérêts entre l’équipe de management de l’entreprise, ses créanciers et son actionnaire professionnel. 

Les deux autres principaux modes de détention d’une entreprise sont l’actionnariat familial et l’actionnariat coté. Le private equity est en quelques sortes l’alliance des deux, en étant aussi engagé et mesuré que l’actionnariat familial tout en disposant d’un niveau de sophistication à la hauteur d’un actionnariat côté, mais sans la l’effet de « dilution » éventuelle que génére la bourse. Au sein de PAI, nous renforçons souvent les équipes de management, parce que nous considérons que ça fait partie d’une de nos responsabilités. 

Notre raison d’être est d’aider les institutionnels qui gèrent des capitaux longs en leur fournissant un retour élevé, leur permettant de faire face à leurs propres objectifs de rentabilité. Globalement, la classe d’actifs que représente le private equity n’a pas tellement changé depuis 20 ans. Les performances ont certes légèrement baissé, comme l’ensemble des classes d’actifs, cependant elles demeurent très élevées. Ceci est donc très attractif pour un fonds de pension qui a des retraites à payer, un assureur qui possède un bilan à protéger, un fond souverain qui protège la richesse des générations futures, ou encore les family office  qui souhaitent diversifier leur patrimoine. Ce métier a véritablement pris forme en Europe pendant les années 2000, tandis qu’aux Etats-Unis, celui-ci existait depuis plusieurs décennies. 

A cette époque, PAI était le seul acteur français à se positionner sur les opérations de grande taille et à l’international. C’est à ce moment que j’ai appris le métier d’investisseur en LBO. Sur le plan de la théorie financière, les tâches sont en fait plutôt « simples ». Il faut être capable d’analyser un compte de résultat, modéliser des cash-flows, comprendre comment la dette d’acquisition peut être structurée, etc. La difficulté réside dans l’analyse d’un dossier. En ce sens, lors du rachat d’une entreprise, il importe de prendre la bonne décision, ce qui signifie par exemple ne pas se tromper sur le secteur, les qualités et les faiblesses du management ou les hypothèses du business plan. Et en plus des projections sur 3 ou 5 ans, il ne faut surtout pas se tromper sur le prix, car si l’affaire a été surpayée, il sera difficile d’obtenir les rendements voulus. Ce métier m'a tout de suite fasciné, et c’est probablement le seul que j’aurais pu faire dans le monde de la finance, parce qu’il permet d’avoir une vision sur le long terme. Notre durée de détention s’élève est d’environ cinq ans en moyenne, durée sur laquelle nous avons l’ambition de faire doubler la taille de l’entreprise. C’est un métier absolument passionnant !

Ensuite, j’ai évolué vers l’équipe  « Relations Investisseurs », qui est responsable de la levée de nos fonds. Mon poste actuel consiste à rencontrer les fameux investisseurs institutionnels, aux 4 coins du monde. Pour les convaincre, nous leur « vendons » l’Europe, qui a souvent un déficit d’image sur les autres continents. Nous essayons ensuite de leur donner confiance, en notre équipe et notre stratégie, afin qu’ils nous confient des fonds en gestion pour les dix prochaines années. Il s’agit d’un exercice de vente assez complexe, qui nécessite souvent plusieurs années de dialogue avant de se concrétiser. Nous ne promettons rien, et la performance passée n’est qu’indicative… la relation de confiance qui nous lie avec nos investisseurs fait tout « le sel » de ce métier..

Pour simplifier, un fonds d’investissement ressemble à une « cagnotte », que nous gérons pour le compte de nos investisseurs. Nous travaillons à dix ans, même si personne n’est capable de prédire sur ce type de durée. Actuellement, il est déjà difficile de prévoir à un, deux ou trois ans...alors dix ans, c’est impossible. Malgré cette inconnue, nous levons des fonds de taille grandissante, et gérons plus de 15 milliards d’euros d’actifs. Nous continuons d’étendre notre base d’investisseurs institutionnels. Vingt ans auparavant, le private equity représentait environ 1 % des actifs mondiaux tandis qu’aujourd’hui, ce chiffre s’élève est probablement de l’ordre de 5 %. Évidemment, lorsque nous comparons à la gestion d’actifs en général, ce pourcentage peut paraître marginal, mais c’est la très forte croissance de notre métier qui en prouve l’intérêt. 


Vous êtes actuellement propriétaire du domaine Belargus. Comment vous est venue cette passion pour le vin ?

Effectivement, ce projet personnel est la concrétisation d’un vieux rêve : ma passion pour le vin de vin est née à l’âge adulte mais faisait écho à mon enfance, un peu comme la « madeleine de Proust » (mon grand-père avait des vignes). Cherchant à donner du sens à mon épargne, je me suis rapidement dit que la meilleure utilisation possible serait dans le vignoble. Dans notre monde en mutation, rien n’est plus vrai que la terre ! Mais attention, je n’idéalise pas le monde du vin, et je me suis préparé patiemment : c’est un projet que j’ai gardé en tête et muri pendant de nombreuses années. Je m’étais donné du temps, parce que je voulais créer quelque chose d'exceptionnel. Une seule chose était sûre : je cherchais dans la Loire, car je trouve que c’est une région fascinante, et encore trop méconnue. Il m'a fallu de nombreuses années avant de trouver « l’étincelle » qui fut le point de démarrage du projet. 

Après des années de recherche, il a suffi d’une rencontre en février 2018, avec une des grandes « figures » ligériennes : Jo Pithon, qui prenait sa retraite. Il vendait ses vignes en Anjou, et surtout un joyau de terroir auquel il a consacré vingt ans de sa vie : un coteau fascinant, sauvage et très abrupte, véritablement unique (le Coteau des Treilles). J’ai été sidéré par la grandeur de ce terroir. A partir de ce coup de foudre originel, j’ai eu la chance de pouvoir racheter concomitamment d’autres vignes (sur des grands terroirs) pour bâtir un domaine de 24 hectares dédiés au cépage identitaire de la Loire : le Chenin Blanc. Le Domaine Belargus, qui porte le nom d’un papillon bleu endémique de nos coteaux, a ainsi la chance d’exploiter parmi les plus grands terroirs de schistes de l’Anjou, sur des appellations comme Savennières ou Quarts-de-Chaume Grand Cru. L’ensemble est conduit en biodynamie, par une équipe d’une dizaine de personnes, passionnées et jeunes (28 ans de moyenne d’âge).

 

A travers le prisme du parcellaire, nous produisons des « vins de lieux » aux goûts très différents en fonction de leur provenance, dans l’esprit des « climats » de Bourgogne, mon autre région de cœur. 

J’ai décidé de lancer ce projet, ambitieux pour la région, tout en étant en activité. Certes, c’est un challenge, mais cela me rappelle un ancien professeur de maths qui nous surchargeait de devoirs en nous disant « Jeunes gens, les jours ont des nuits ! ». Alors c’est vrai, je confirme qu’il n’est pas rare que je doive bosser les jours et les nuits. Entreprendre dans le champ de sa passion, c’est juste génial ! Alors je ne compte pas mes heures… 


Comment s’est passée votre rencontre avec le monde viticole ?

Tout s’est bien déroulé, probablement parce que je me préparais depuis de nombreuses années. Avoir pris mon temps pour rencontrer en amont les vignerons du coin m’a permis de leur montrer que mon projet était sincère et que je n’avais pas la grosse tête. Ensuite, Jo Pithon m’a mis le pied à l’étrier, il avait une excellente réputation. Je reste marqué par le fait qu’il soit aimé de tout le monde. Il avait essayé de transmettre son domaine à ses enfants, mais ça n’avait pas marché donc il cherchait une personne extérieure de confiance.

Je me souviens qu’il m’a fait même fait rencontré d’autres grands vignerons, des amis à lui dans différentes régions. Ces petits « détails » sont en fait indispensables lorsque l’on débute. Sans ça, beaucoup de choses auraient été compliquées, car il s’agit d’un monde fermé. J’ai globalement été très bien accueilli en Anjou, une région d’ailleurs habituée à voir des « extérieurs » s’installer. Les acteurs locaux ont pu constater que j'étais quelqu’un de sérieux, passionné et capable de fédérer. Par conséquent, j’ai rapidement eu des responsabilités. J’ai été élu co-président de l’appellation Quarts-de-Chaume et je préside actuellement la Paulée d’Anjou, une association de vignerons visant à à promouvoir l’Anjou viticole au plan international.


De quelle manière vos compétences vous ont permis d’entrer dans se secteur ?

Mes compétences professionnelles m’ont bien sûr été précieuses, mais plutôt au second plan. Les vignerons du coin avaient déjà rencontré des entrepreneurs reprenant des vignobles. Certains possédaient également un bagage financier mais ils étaient généralement arrivés comme des conquérants en annonçant qu’ils allaient tout révolutionner. Évidemment, cela n’a absolument pas intéressé les vignerons de la région. De mon côté, j’avais tant à apprendre que j’ai plutôt eu envie de les écouter attentivement, c’est ce qui a joué en ma faveur. 


Adoptez-vous également cette façon de faire lorsque vous rencontrez des clients chez PAI ?

Effectivement, il existe plus de parallèles qu’on ne le pense entre le vin et le Private Equity. Ce qui importe, lors de la vente d’un vin, c’est la capacité à vendre une histoire, celle qui rendra la bouteille unique. Au Domaine Belargus, nous mettons par exemple en avant l’histoire des terroirs millénaires de l’Anjou, les paysages, la biodiversité, les traditions ou encore l’équipe. 

Avec PAI, je pourrais faire le parallèle en disant qu’une partie de mon métier consiste parfois à « vendre » des histoires, notamment celles de nos investissements passés (qui incarnent concrètement notre approche différenciée).

C’est en ce sens que je considère que l’aspect psychologique fait, en réalité, partie de tous les métiers. Il est courant de penser que le cerveau humain fonctionne comme un ordinateur qui enregistre tout. C’est faux. Le cerveau oublie souvent les informations, mais retient facilement les émotions qui traduisent ce qu’une personne a ressenti à un moment donné.


Que diriez-vous au jeune Ivan ?

Je lui dirais qu’il a raison de rêver, qu’il doit suivre ses intuitions. J’ai souvent en tête cette phrase de Walt Disney “if you can dream it, you can do it”. C’est une citation simple et claire. Il faut rêver, cela ne coûte rien.

Suivre ses intuitions, c’est quelque chose que j’ai compris progressivement, autant dans le cadre de ma vie professionnelle que personnelle. L'intuition incarne pour moi le stade ultime de l’intelligence, celle qu’on n’arrive pas à expliquer mais qui se retrouve souvent validée a posteriori. L’intuition fait partie intégrante de nous, encore faut-il être capable de l’écouter au quotidien. 


Auriez-vous un conseil à donner aux étudiants d’aujourd’hui ?

Durant cette période difficile, garder le moral et aller de l’avant ! Selon moi, les années étudiantes représentent les plus belles années de sa vie. Il ne faut rien lâcher, n’oublions pas que la base reste toujours la même : il faut travailler et se donner les moyens d’arriver à ce que nous voulons. Le plus important est de se construire un projet professionnel, avoir confiance en soi et en ses capacités, être à l'affût des opportunités et savoir les saisir au bon moment. Aujourd'hui, mon métier consiste à rencontrer des investisseurs du monde entier pour les convaincre d'investir chez nous. Comme vous l’aurez constaté, ce n’est pas vraiment en lien avec les architectures télécoms et la configuration de firewall que je faisais à la sortie de l’école. Comme quoi, tous les chemins peuvent mener à ce que l’on souhaite. Avec Institut Mines-Télécom Business School, tout est possible. C’est le message que je voudrais leur envoyer. J’insiste, tout est possible dans une carrière. La diversité des parcours de mes camarades de promo en est la preuve vivante. C’est une histoire de rencontres et d’opportunités. Alors, bon vent à eux…




Aucun commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire. Connectez-vous.